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Reprendre confiance en soi : comment dissiper le doute en 5 étapes

Est-ce qu’il t’arrive de douter de toi et de tes capacités? Moi oui. Ça m’arrive même plus souvent que je ne voudrais l’admettre. Étant très perfectionniste et ambitieuse de nature, je suis le genre de personne à souhaiter atteindre coûte que coûte les objectifs que je me suis fixés et à me décourager quand je les les atteins pas. Il m’arrive aussi de penser, quand rien ne va comme je l’avais prévu, que je n’ai peut-être pas les qualités et les capacités nécessaires à poursuivre mes ambitions jusqu’au bout. Dans ces temps-là, il n’est pas toujours évident de faire taire notre petite voix intérieure, mais c’est possible. Je te présente ici des trucs qui me font le plus grand bien lorsque je touche le fond du baril du doute.

Sur quoi je doute le plus souvent…

Comme toi, je ne suis pas parfaite. Je dois apprendre à composer avec des attentes que j’ai moi-même créées ou à celles que je pense que les autres ont de moi. J’essaie tranquillement de me défaire des attentes que pourraient avoir les autres envers moi (parce que c’est ma vie, pas la leur), mais il m’est plus difficile d’être bienveillante envers moi-même lorsque je ne réussi pas à répondre aux attentes que j’ai moi-même créées. Bien que la pression de performance soit parfois en jeu, il s’agit souvent de choses qui me tiennent particulièrement à cœur :

  • Bien élever mes enfants;
  • Réussir mon blogue;
  • Me trouver belle;
  • Finaliser mes tâches que j’avais prévues dans ma journée;
  • Réussir une recette;
  • Etc.

Récemment, j’ai eu un gros moment de doute. On pourrait même appeler ça une « crise de doute », car je ne voyais plus la situation clairement et que j’étais complètement submergée par les émotions. C’est là que m’est venue l’idée de ces cinq étapes que j’ai mises en application et qui, à mon grand étonnement, m’ont fait un bien énorme. C’est dans l’espoir que cette méthode puisse aussi t’aider que j’ai eu envie de la partager avec toi.

Étape 1 : Prends de grandes respirations

Aussi étrange que cela puisse paraître, notre respiration est un outil puissant pour nous aider à nous calmer. De lentes inspirations et expirations contribuent à ralentir notre rythme cardiaque. Aussi, en ce concentrant sur notre souffle, on se reconnecte à l’instant présent, à ce qui se passe ici et maintenant. On revient à l’essentiel, ce qui nous permet de relativiser nos problèmes.

Petit exercice de respiration pour se sentir mieux :

  1. Inspire doucement par le nez jusqu’à ce que tu ne puisse plus faire rentrer d’air. Sent ton ventre se gonfler comme un ballon;
  2. Retiens ta respiration 6 secondes;
  3. Expire jusqu’à ce que tu te vides complètement de ton air.

Répète cet exercice aussi souvent que nécessaire. Au bout de quelques répétitions, tu devrais commencer à te sentir plus calme et plus sereine.

Photo de Gemma Chua-Tran sur Unsplash

Étape 2 : Prends le temps de vivre tes émotions

Il n’est pas rare que pendant ou même après avoir pris une bonne respiration je me sentes submergée par les émotions. Laisse-les venir à toi, laisse-les sortir. C’est normal d’avoir peur de l’inconnu, de ressentir de la tristesse quand on a mis beaucoup d’efforts dans un projet qui nous tenait à cœur et qui ne se réalise pas comme on le voudrait. Analyse tes émotions et leur raison d’être, car elles sont là pour te dire que quelque chose ne va pas.

Petit exercice pour exorciser tes émotions

  1. Nomme chacune de tes émotions une à une à voix haute ou par écris. Par exemple : la tristesse, la colère, la honte, la jalousie, etc.
  2. Pour chacune d’elle, cherche ce qui est à la source de cette émotion. Par exemple : tu peux être triste de ne pas réussir un projet qui te tenait à cœur, en colère parce que tu as mis beaucoup d’efforts dans ce projet, avoir honte de tes résultats qui ne sont pas à la hauteur de tes espérances, être jalouse du succès des autres, etc.

De nommer tes émotions va te permettre de les reconnaître et en trouvant la raison derrière elles, tu pourras commencer à les comprendre et à les apprivoiser.

Étape 3 : Parle-toi comme à une amie

Quand le doute nous frappe, on a besoin d’être rassurée. Pourtant, trop souvent, une petite voix dans notre tête s’entête à nous faire croire qu’on n’a pas ce qu’il faut, que rien ne va fonctionner, que tout est déjà perdu d’avance. Parlerais-tu de cette façon à une amie? Probablement que non. Alors, pourquoi parle-t-on de cette façon à nous-même?

Pour t’aider à répondre à ton doute avec bienveillance, prends une feuille de papier et divise-là en deux. D’un côté, inscrit chaque chose/raison pour laquelle tu doutes. De l’autre côté, écris ce que tu dirais à une amie pour la réconforter si elle te disait cela. Tu verras : c’est non seulement libérateur, parce qu’on met le doigt là où ça fait mal, mais aussi parce qu’on réalise qu’il existe des solutions et des contre-arguments à chacun de nos doutes.

Honnêtement, il s’agit d’un outil qui m’est venu intuitivement et qui, contre toutes attentes, s’est avéré d’une grande puissance pour me faire sentir mieux. Après avoir remplis ma feuille, je me sentais étonnamment plus légère et plus bienveillante envers moi-même. Je n’en revenais tout simplement pas à quel point j’étais différente après coup : ma petit voix intérieure, celle qui me faisait voir uniquement le côté négatif de la situation, s’était tue comme par magie.

Et parce que je suis gentille, je t’ai déjà créé cette feuille que j’ai appelée « Mon tableau de bienveillance », car elle peut t’être utile pour t’aider à être plus bienveillante envers toi-même dans plusieurs situations, pas uniquement lorsque tu doutes de toi-même. Je l’ai ajoutée à la section Ressources du blogue, mais tu peux également la télécharger tout à fait gratuitement ici (de rien, ça fait plaisir).

Bien sûr, si tu as la chance de pouvoir parler également à un ou une amie, n’hésite surtout à pas à le faire. Ça va simplement renforcer cet exercice de bienveillance qui est si important lorsque le doute nous assaille. Les arguments bienveillants que cette personne peut te donner te permettront de relativiser ton problème et de te faire voir la situation différemment. Mais tu verras : en faisant l’exercice ci-dessous, tu remarqueras que les réponses se trouvent déjà en toi…

Étape 4 : Fais un plan de match

Maintenant que tu as répondu à chacune de tes inquiétudes comme si tu avais parlé à une amie, tu vois probablement plus clairement quelles actions poser ou quels changements apporter afin de faire retourner la situation en ta faveur. Par exemple, peut-être que tu vas découvrir que tu aurais besoin de suivre une formation pour t’aider? Ou encore, faire affaire à une coach pour te guider? Peut-être voudras-tu lire davantage de livres sur le sujet qui te pose problème, parler à quelqu’un… L’idée est de trouver des solutions afin que tu regagnes confiance en toi, pour t’aider à prendre la meilleure décision ou pour que tu puisses retrouver la motivation qui te manquait et te retrousser les manches.

Comment faire ton plan de match « anti-doute »

À partir de ton tableau de bienveillance, fait ressortir les éléments suivants :

  • Les actions que tu peux poser pour améliorer la situation;
  • Les outils dont tu peux te doter pour t’aider.

Quelques exemples d’actions que tu peux poser :

  • Suivre une formation;
  • Être accompagnée par un coach ou un professionnel d’expérience (par exemple, un psychologue);
  • T’abonner à un programme d’entraînement;
  • Te pratiquer davantage;
  • Etc.

Quelques exemples d’outils dont tu peux te doter :

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Étape 5 : Fonce

Autre chose que j’ai apprise concernant le doute : la meilleure façon de le dissiper et de faire taire notre voix intérieure qui nous retient en arrière, c’est d’avancer vers notre but. Le simple fait de trouver le courage de faire le premier pas vers nos objectifs est extrêmement valorisant : on sort de notre zone de confort, on ne sait pas toujours ce que l’on fait, mais on ose quand même. Oser malgré le doute et nos peurs nous donner étonnamment beaucoup de force, comme si on réalisait tout à coup que oui, on est capable de le faire. Car oui : tu es capable. Tu peux le faire.

Souvent, c’est nous-mêmes qui nous empêchons de réaliser notre plein potentiel. Alors fonce la tête haute et refais mes cinq étapes ci-dessus si jamais le doute revient te hanter, puis reprends ta route là où tu l’avais laissée.

Et toi, t’arrive-t-il de douter de toi-même? Que fais-tu quand ça t’arrive?

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