Bien-être Biophilie

5 leçons de bien-être que j’ai apprises en ayant mon premier jardin

Cette année, je me suis lancée pour la toute première fois dans le jardinage. En fait, j’avais déjà essayé par le passé d’avoir un petit plant de tomates et tenté plusieurs fois d’avoir un basilic dans ma maison, mais ces premiers pas dans le monde de l’agriculture urbaine ne s’étaient malheureusement pas avérés très fructueux. C’est donc avec une certaine appréhension, mais aussi beaucoup de détermination, que j’ai débuté mon premier vrai jardin cette année et étonnamment, je suis agréablement surprise et assez satisfaite des résultats. Pas seulement en termes de récoltes, mais aussi, de ce que le jardinage a eu comme effet sur moi et mon évolution en tant que personne. Avec l’été qui s’achève, j’ai envie de te partager ce que j’ai appris tout au long de cette extraordinaire aventure qui a transformé ma cours et mon esprit au cours des derniers mois.


À quoi ressemblait mon jardin

Avant de passer au vif du sujet, je pense qu’il serait d’abord intéressant que tu saches ce que j’ai planté et comment je m’y suis prise.

Ce que j’ai planté :

  • 4 plants de tomates raisins (8 semis faits moi-même et 2 achetés);
  • 4 poivrons rouges (semis faits moi-même)
  • Courgettes vertes et jaune (j’ai mis les graines directement en terre, mais je ne me souviens plus combien il y en avait);
  • Menthe poivrée (graines directement en terre);
  • Panais (graines directement en terre);
  • Carottes (graines directement en terre);
  • Épinards (au moins 100 graines directement dans la terre);
  • 1 plant de basilic (acheté).

Plan de mon jardin

Mon jardin faisait 8 pieds de long par 4 pieds de large, directement au niveau du sol. Je l’ai divisé en sections de 1 pied carré, parce que j’avais lu que les plants de tomates, de courgettes et de poivrons avaient généralement besoin de cet espace pour se sentir bien. Pour les plus petits légumes, j’ai planté plusieurs graines dans chaque espaces de 1 pied carré. En plus de cet espace, j’avais aussi deux bacs de tomates, un bac d’épinards et un pot de basilic.

Mes semis

J’ai débuté mes semis vers la mi-avril… Ce qui est plutôt tardif, d’après ce que j’ai découvert. Si il s’est avéré que j’ai finalement réussi à avoir de beaux plants de tomates tout de même, il en a été tout autrement de mes poivrons. Selon une amie, j’aurais dû débuter les semis de poivrons aussi tôt qu’en… janvier. Je vais donc en prendre bonne note pour l’an prochain.

Je me suis rendue compte que c’était normal de faire des essais et erreurs, surtout quand on débute. Il faut se donner du temps et être indulgent envers soi-même.


Leçon no 1 – Le jardinage permet de renouer avec la simplicité

Avec mes tentatives infructueuses pour avoir des tomates par les années passées, j’avais fini par me convaincre que jardiner, ce n’était pas fait pour moi. Que peut-être que je n’avais simplement pas le pouce vert.

Heureusement, j’avais tout faux.

J’ai découvert que non seulement il était possible d’entretenir un jardin de façon minimaliste, mais que de mettre les mains dans la terre permettait de renouer avec une vie plus simple, plus vraie.

Je me suis rendue compte que le jardinage créait une routine sécurisante et apaisante entourant l’entretien des plantes. De voir la nature pousser toute seule, dans toute sa simplicité, m’a fait réaliser que jardiner (et la vie en général) n’avait pas besoin d’être compliqué : un peu d’eau et d’engrais chaque jour, et voilà!

Ça paraît très simpliste, mais ça n’a pas tellement besoin d’être plus compliqué que ça. Oui, il est possible que certains plants te posent plus de problèmes que d’autres, mais je me suis rendue compte qu’en leur offrant un endroit très ensoleillé, en les arrosant une fois par jour et en les nourrissant régulièrement avec mon marc de café, mon jardin était heureux et bien portant.

Une fois les légumes poussés, la simplicité est de nouveau au rendez-vous : on cueille, puis on déguste. Et les légumes frais sont tellement goûteux qu’on n’a pas besoin de les apprêter pour en apprécier le goût et la texture. On cuisine donc plus simplement et plus santé.

Leçon no 2 – Jardiner aide à ralentir et à nous ancrer dans l’instant présent

De la même manière qu’un jardin nous fait renouer avec la simplicité, il nous offre aussi l’occasion de ralentir. Il y a quelque chose d’incroyablement relaxant à mettre des mains dans la terre, à arroser les plantes. Même mon garçon s’est prêté au jeu. Le résultat était frappant : il devenait aussitôt plus calme lorsqu’il s’occupait du jardin avec moi. Un peu et je me demandais si on n’avait pas échangé mon garçon!

Il faut dire que la nature est reconnue pour favoriser une réduction du stress, une bonne humeur et une attention accrue. Plus intéressant encore, ces réactions seraient universelles. Si le sujet t’intéresse, je t’en parle justement plus en détails dans mon article La biophilie, ou pourquoi on se sent bien dans la nature.

Bref, le temps semble s’arrêter quand on s’occupe d’un jardin. On oublie nos petits soucis, on se concentre sur une tâche à accomplir tranquillement, sans se brusquer. En effet, jardiner n’est pas une tâche qui nécessite de se dépêcher : on peut prendre tout notre temps. Même avec deux enfants en bas âge, j’arrivais à trouver du temps pour prendre soin de mon jardin après la routine du dodo, un moment qui s’avérait encore plus calme et relaxant et dont je pouvait savourer pleinement chaque seconde. Le soir, il fait encore clair à l’extérieur en été, mais il fait aussi plus frais, plus calme. J’ai souvent eu l’occasion de pouvoir observer l’apparition de la lune au passage et de m’émerveiller de la beauté de la nature.

Leçon no 3 – Prendre soin d’un jardin donne envie de prendre soin de soi

Avoir un jardin, c’est déjà le signe que l’on souhaite manger plus sainement. Mais au-delà de mieux s’alimenter, le simple geste de prendre soin d’autre chose que de nous-mêmes nous porte également à vouloir prendre davantage soin de notre propre personne par la même occasion.

On s’occupe d’un autre « être » vivant, on en prend soin, et petit à petit, on voit apparaître le fruit de nos efforts. On se rend alors compte à quel point ça fait du bien de prendre le temps d’entretenir ce qui nous tient à cœur, de le nourrir de notre attention et de notre amour. Et par le fait même, on se dit que si ces plantes méritent ces gestes d’affection, alors nous aussi, on le mérite. Ça va donc bien au-delà de manger santé : on veut prendre davantage soin de son corps et de son esprit. Pour t’en convaincre, le moment où l’idée de créer ce blogue sur le bien-être coïncide avec celui où j’ai commencé à jardiner… Coïncidence? Je ne pense pas!

Leçon no 4 – Jardiner nous redonne confiance en nous

Comme toute tâche manuelle, jardiner est thérapeutique au sens où elle découle de ce que l’on appelle «l’activation comportementale». Ce type de thérapie consiste à réaliser une action ou une tâche avec un but défini. Ceci a pour effet de nous faire sentir plus en contrôle et nous donne le sentiment d’avoir accompli quelque chose une fois qu’elle est terminée, d’où la sensation de bien-être qui en découle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on dit que de faire du ménage ou de désencombrer son chez-soi pour avoir un impact sur notre niveau de bien-être.

S’occuper d’un jardin permet aussi de reprendre confiance en notre propre potentiel créatif. En jardinant, on se projette dans l’avenir. On imagine donc ce qui n’existe pas encore et que l’on voudrait créer en plantant des graines. Avant de planter, on doit aussi prévoir la grosseur et la hauteur des plants à maturité, quelles plantes s’entendent bien ensemble et les placer de sorte à ce que chaque plant reçoive la luminosité dont elle a besoin. Mais au-delà de cette étape de planification cruciale, le simple fait de réussir à créer la vie est, en soi, une source de grand enthousiasme en plus de générer un sentiment d’accomplissement. On se dit alors que si on est capable de faire pousser des plantes ont on peut ensuite se nourrir, on peut alors réussir d’autre projets qui nous tiennent à cœur.

Leçon no 5 – Un jardin nous apprend la patience et le lâcher prise

Je me suis rendue compte que de commencer un jardin nous enseigne une grande leçon d’humilité. En plantant une graine, on place toute notre confiance dans le fait qu’elle germera sous la terre sans la voir gagner la surface avant plusieurs jours. Cela relève presque d’un acte de foi. On apprend par le fait même à agir au mieux de nos connaissances sans voir de résultats immédiats, que ce n’est pas parce qu’on ne voit rien que rien ne se fait.

En jardinant, on se rend compte qu’il existe un temps pour chaque chose, que tout est cyclique et que chaque étape a son importance :

  1. On plante les graines. Cette étape où on creuse la terre pour y déposer la semence est étonnamment relaxant et porteur d’espoir. Mon garçon m’a aidée à mettre les graines avec beaucoup de calme et de concentration, tout curieux de la tâche à accomplir. Et moi-même, j’avais l’impression de participer à quelque chose, de contribuer à créer de la vie;
  2. On prend soin. C’est l’étape où la graine germe dans la terre, mais où on ne voit rien de la magie qui opère. C’est aussi pendant cette période que le doute et l’appréhension se mêlent : est-ce que ça va pousser? On arrose, on met de l’engrais, on donne de l’amour et on attend;
  3. On regarde pousser. Quand les premières poussent sortent de terre, je devient toute excitée! C’est là que l’on réalise que tous nos efforts seront un jour récompensés;
  4. On récolte. C’est l’apothéose : on a enfin réussi!

Tu t’es toi aussi lancée dans le jardinage cette année? Comment as-tu trouvé ton expérience? As-tu appris des choses, toi aussi, en jardinant?

Pour t’aider à améliorer ton expérience de jardinage , je t’invite à télécharger mon Journal de jardinage. Cet outil très pratique que j’ai conçu et imaginé moi-même te permettra de voir ce que tu as planté, ce qui a fonctionné ou pas et de mieux planifier ton jardin de l’année suivante afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Tu t’évites ainsi de retourner fouiller dans tes stories ou dans tes publications sur les médias sociaux pour te souvenir de tous ces détails.

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0 Comments

  1. Bonjour!
    On s’est effectivement lancé dans le jardinage cette année pour la première fois. Je ne peux pas dire que je me suis découvert une passion, mais j’y ai trouvé un côté relaxant. On répètera l’expérience l’an prochain, avec des légumes différents.

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